L’Aïkibudo est un art martial traditionnel d’origine japonaise essentiellement basé sur des techniques de défense et d’attaque.
A l’origine de l’Aïkido, il y a Morihei Ueshiba qui a fait évoluer cet Art Martial tout au long de sa vie.
Certains de ses élèves tel que Minoru Mochizuki, créeront à leur tour leur propre style, Mochizuki viendra en France promouvoir l’Aïkido qu’il modifiera par la suite en fonction de ses recherches et développera le style Aïkido-jujutsu du Yoseïkan.
Alain Floquet , initié à l’aiki jujitsu fera partie des nombreux pratiquants français séduits par la pluralité des disciplines enseignées.
A la recherche des origines des mouvements Aïki, Alain Floquet se verra présenté à divers professeurs célèbres dans divers arts martiaux, à savoir le Daïto Ryu Aïkijujutsu , le Katori shinto ryu…, en plus de l’Aïkido-jujutsu du Yoseïkan également appelé Yoseikan Aikido.
Floquet synthétise alors son propre art, qui ne prend définitivement le nom d’Aïkibudo (la voie de l’harmonie par la pratique martiale) qu’en 1980.
L’Aïkibudo ne se présente pas comme un concurrent de l’Aïkido, mais comme une perception alternative de l’enseignement de Morihei Ueshiba basé en grande partie sur l’enseignement de Minoru Mochizuki.
Surtout développé et enseigné en France, l’aïkibudo est en développement et connait une croissance du nombre de ses pratiquants en Europe et à travers le monde.
Tout comme en Aïkido, l’essentiel de la pratique consiste en des techniques de défense à mains nues, contre toutes frappes armées ou non, ou contre toutes saisies. Les mêmes principes qui forment la base des deux pratiques.
On y trouve en outre en Aïkibudo des variantes plus anciennes de ces techniques, ainsi que d’autres formes issues d’écoles diverses, des variantes des sutemi waza proposées par le maître Mochizuki et bien connues des judokas.
Dans la philosophie, l’assaillant et le défenseur sont des partenaires et non des adversaires, ils échangent régulièrement leurs rôles, qui sont déterminés à l’avance.
Chacun est amené à tour de rôle à subir les techniques (Uke) et à les appliquer (Tori), on peut donc dire qu’il n’y a donc pas à proprement dit d’affrontement, ni vainqueur, ni vaincu.
L’une des conséquences est qu’il n’existe pas de compétition dans cet art martial.
Dans la pratique de l’Aïkibudo, certaines armes sont étudiées, on peut parles du bokken (sabre de bois d’entraînement), du tanto (il s’agit d’un couteau de bois), du b? (bâton long).
Précisons que le pratiquant pourra bien évidemment dans le cadre de son étude, s’intéresser à d’autres armes traditionnelles telles le tonfa ou le naginata (hallebarde).
Voilà vous en savez un peu plus sur l’Aïkibudo, il y en aurait bien d’avantage à dire …mais cela, c’est une autre histoire.
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